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dimanche 1 juin 2008

Pour une piscine écologique

Il existe plusieurs manières de concevoir une piscine propre, écologique ou biologiquement neutre. Selon la place, le budget et l’esprit dont on dispose, on peut choisir de simplement banir le chlore de son bassin ou bien de le construire de manière 100% naturelle.

Il faut également distinguer les piscines hors-sol des piscines enterrées et les piscines à venir des piscines déjà construites... Petit guide des bonnes pratiques de la baignade et surtout, des technologies de plus en plus performantes pour avoir un bassin et une eau propres, dans tous les sens du terme.
Des piscines, il s'en construit des dizaines de milliers chaque année en France. Fin 2006, les chiffres - fournis par le salon piscine-expo - font état de plus de 1,2 millions de bassins en France soit 7 % des foyers. Intégrer des critères écologiques dans ces bassins n'est pas seulement bon pour l'environnement, c'est aussi la possibilité de se passer de produits chimiques comme le chlore qui agressent la peau et les poumons et irritent les yeux. L'écologie peut faire son entrée dans une piscine déjà construite tout comme elle peut parfaitement s'intégrer à un projet de construction. Les solutions sont multiples et touchent aussi bien à la structure même du bassin que les solutions de purification de l'eau.

Si vous vous baignez déjà...

Si vous possédez déjà une piscine, enterrée, semi-enterrée ou hors-sol, bref que le mal est fait, aucun souci vous allez, pour un investissement assez modique, pouvoir passer à une solution écologique du traitement de votre eau. En matière de filtration, vous pouvez choisir l'option écologiquement soft en ne changeant que vos produits d'entretien. Le problème de l'eau de votre piscine, entretenue avec des produits chimiques, est qu'il faut régulièrement augmenter les doses pour conserver une eau saine (d'un point de vue bactériologique) et propre (non trouble). Cette solution n'est ni rentable ni bonne pour la santé car les effets du chlore sont forcément négatifs avec des problèmes d'ordre dermatologique, respiratoire et des yeux rougis. Des produits biologiques possèdent les mêmes propriétés que des solutions chlorées. Ils sont un peu plus onéreux certes (de l'ordre de 25 à 30 euros de plus par mois) mais le bénéfice plaisir et santé en vaut la peine.

Des appareils révolutionneurs de purification de l'eau
Pour que l'eau de la piscine soit saine, le principe de nettoyage le plus répandu est composé d'une pompe, d'un groupe de filtration et de produits chimiques qui agissent sur la qualité du bassin. Ce système n'est cependant pas le seul. L'électrolyse au sel commence à être largement répandue. L'eau de votre piscine va contenir quelques grammes de sel (six fois moins que la mer) et ce sel, en passant dans l'électrolyseur est transformé en chlore. Ce n'est donc pas un véritable gain ni écologique ni du point de vue de la santé. Il existe cependant un procédé totalement naturel qui ne demande que très peu de produit (pas forcément chimique) et qui garantit un très haut niveau sanitaire de votre eau de baignade.

Ce procédé ne demande pas de modification importante de votre système de filtration puisqu'il suffit de le coupler avec des appareils d'ionisation de l'eau et un stérilisateur d'eau à ultra-violet. Après l'étape de filtration, l’eau de la piscine va traverser une chambre (constituée d'un tube inox) dans laquelle se trouve une lampe à ultra-violets (UVc). Ces derniers détruisent à la fois les germes, les bactéries, les algues et tous les micro-organismes. Ce procédé est économique et écologique sans résidu dans la piscine. Le surcoût d'une telle installation est de l'ordre de 1 000 euros (650 euros pour le filtre UV + 350 euros pour l'appareil de ionisation) mais 'investissement est assez vite rentabilisé car il n'est plus nécessaire de chlorer la piscine... tout juste faut-il équilibrer le PH de l'eau et cela peut parfaitement se faire avec un produit (le Brome) aux propriétés moins irritantes que le chlore et qui s'utilise dans ce cadre là, en dose beaucoup plus faible.

Des piscines traditionnelles et écologiques

Les piscinistes traditionnels, ceux qui construisent des dizaines de milliers de bassin par an, le plus souvent en kit, ne sont pas les plus à même de proposer des composants écologiques. Un bassin se doit d'être fonctionnel et le plus simple possible d'entretien. Les utilisateurs ne veulent pas avoir des manipulations compliquées à faire. Une vérification quotidienne du PH et l'adjonction de produits prédosés semblent être la norme. Des appareils sont même capables aujourd'hui de tout gérer de A à Z, une minuterie se chargeant régulièrement de distiller les doses de chlore. Au niveau des matériaux de construction de piscines c'est à peu près la même chose.

Le PVC - et sa conception polluante s'il en est - reste le roi du liner, la toile qui sert de fond à un bassin et le développement durable n'est pas une priorité pour bon nombre de constructeurs. Tout juste est-il nécessaire de préciser que le béton est souvent produit de manière locale et qu'il ne transite pas à travers toute l'Europe par camion. Il n'y a guère que le bois des piscines hors-sol qui puissent se targuer - et encore pas toujours - d'être issu de forêts gérées (FSC ou PEFC). En se démocratisant, la piscine est devenue de moins en moins coûteuse. Les premiers prix des piscines enterrées se situent en deçà des 10 000 euros (terrassement compris). Difficile dans ces conditions là de faire dans l'écologique. Notons tout de même des efforts louables d'une société comme Zodiac qui, à travers deux modèles, entend promouvoir des baignades éco-citoyennes. Le modèle Winky 5 par exemple se compose d'une énorme "boudin" en Dynalon.

Cette structure possède l'avantage d'accélérer le réchauffement naturel du bassin et permet de se passer d'un chauffage de piscine. La température de l'eau est supérieure de 2,5° à conditions identique que pour une piscine traditionnelle. Le prix d'un tel modèle est de l'ordre de 5000 euros pour un bassin rond de 6,55 mètres de diamètre et 120 cm de profondeur. D'autres modèles comme le KD Teck ou l'Azteck emploient des matériaux recyclables et naturels comme le bois et la poudre de pierre. Du côté des piscinistes classiques, le responsable communication de la société Waterair, Frédéric Pintiau, nous confirme que " le marché n'est pas encore prêt à se développer dans le sens de l'écologie. Pour le moment les demandes de nos clients concernent essentiellement les solutions de chauffage solaire et la réduction des produits d'entretien ". Waterair construit 6 000 piscines par an et " nous nous mettrons à l'écologie s'il y a une demande et surtout si les technologies écologiques deviennent moins chères ".

Une piscine naturelle
L'aboutissement logique d'une démarche écologique est d'opter, si l'on a la place et le budget, pour un bassin naturel. La sensation de se baigner en pleine nature est totale et le procédé fonctionne tellement bien que des piscines municipales, surtout Outre-Rhin ou en Autriche, ont déjà adopté le concept. Le principe d'une piscine écologique est de remplacer les moyens de filtration classique et chimique par un filtre biologique végétal. A la piscine conventionnelle permettant de nager et de s'amuser est joint un autre bassin - d'une taille équivalente à 25% du bassin de baignade. Le nettoyage de l'eau est donc assuré par un bassin de régénération de l'eau, véritable espace naturel qui transforme les eaux usées par le baigneur en une eau pure et potable. Le principe est simple.

Certains organismes vivants comme des plantes, éliminent les matières organiques sur lesquelles se développent les bactéries normalement éliminées par le chlore et les autres produits chimiques. L'eau de la piscine entre ainsi dans un processus entièrement naturel une sorte d'écosystème. Une pompe spécifique est mise en place qui assure un mouvement perpétuelle au bassin. L'eau est recyclée en permanence par un "étang" fait de végétation qui se trouve à proximité mais séparé du bassin de baignade. Ce système peut même être couplé (mais ce n'est pas préconisé par tous les concepteurs de ce type de piscine) à un appareil à ultra-violet qui permettra de se débarrasser totalement des micro-algues et autres bactéries pour une sécurité sanitaire optimale.

Ce type de bassin est en outre bien mieux intégré dans le paysage qu'une piscine classique. Les sociétés qui mettent en place ces bassins s'appuient d'ailleurs très souvent sur des jardiniers-paysagistes pour réaliser des piscines totalement intégrées dans leur environnement. Bien entendu, les tarifs dépassent les budget d'une piscine en kit mais se rapprochent de ceux des piscines traditionnelles maçonnées. Au niveau de la structure du bassin de baignade, la solution la plus répandue est celle du béton sur lequel est posé un liner écologique. La société Dupont de Nemours proposent un liner appelé Xavan, un plastique dit écologique c'est-à-dire chimiquement neutre. Cette matière ne se dégrade pas et sera entièrement recyclable en fin de vie sans émettre de substances dangereuses pour l'environnement. Il s'agit en fait du seul liner de bassin répondant auxnormes HQE.

Le bassin de régéneration
Le bassin de filtration ou d'épuration est en général construit au-dessus du bassin destiné à la baignade. Sa surface est variable mais constitue tout de même un espace important mais la présence de plantes le rend très agréable et esthétique. Le bassin est constitué d'un lit de pierre et de plantes aquatiques supportant la proximité de l'eau. Leur point fort est de posséder de grosses racines, elles puiseront donc dans l'eau les éléments nutritifs nécessaires à leur survie et leur croissance et c'est cette action qui épurera l'eau en se servant de bactéries spécifi ques qui transforment les substances organiques en substances minérales.

Source : ideesmaison.com

http://conseils-piscines-spa.blogspot.com
Pour nous faire parvenir une information (merci de préciser le blog concerné) : contact@ikwpr.com

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