Piscines: l'alarme Alpool JB 2005 ne doit plus être utilisée

L'alarme de piscine Alpool JB 2005, un des cinq systèmes qui doivent être retirés du marché pour leur manque de fiabilité, devra être ôtée de tous les lieux où elle est installée, annonce un arrêté publié vendredi au Journal Officiel (JO).

Son importation et sa commercialisation sont en outre «suspendues pour une durée d'un an», précise le texte.

Le dispositif fabriqué par les sociétés Alpotec et JR International est l'un des cinq modèles, sur les six présents sur le marché, dont le secrétaire d'Etat chargé de la Consommation, Luc Chatel, avait demandé en juillet le retrait de la vente.

L'arrêté publié vendredi au JO stipule qu'Alpotec et JR International n'ont donné «aucune suite concrète» à un courrier en date du 10 juillet leur demandant de «prendre des mesures volontaires de retrait et de rappel de ce produit».

En conséquence, «sont suspendues pour une durée d'un an l'importation et la mise sur le marché, à titre gratuit et onéreux, de l'alarme Alpool JB 2005», précise l'arrêté.

De plus, «l'alarme Alpool JB 2005 fera l'objet d'un retrait en tous lieux où elle se trouve».

Les deux sociétés fabricantes, ainsi que les revendeurs «et tout autre professionnel ayant commercialisé ou commercialisant» ce produit, devront en parallèle diffuser «des mises en garde informant les consommateurs de l'absence de fiabilité de cette alarme et de la nécessité de la remplacer par une alarme par détention d'immersion conforme ou par un autre dispositif de sécurité conforme».

Les frais liés au retrait et à l'échange «sont à la charge» des deux sociétés, «responsables de la première mise sur le marché». Le remboursement revient aux deux sociétés, aux intérmédiaires ou aux détaillants, «sur la base du prix auquel ils ont vendu l'appareil» aux clients, précise l'arrêté.

Le retrait de la vente de cinq alarmes sur les six présentes sur le marché avait été demandé après que la Commission de sécurité des consommateurs (CSC) eut alerté sur le fait que la plupart des alarmes censées se déclencher après la chute d'un enfant dans une piscine ne sont pas fiables.

Outre le modèle Alpool JB 2005, Luc Chatel a aussi demandé le retrait de la vente des alarmes Aqualarm DET10, fabriquée par Nexatis, Poolguard PGRM-2E, du fabricant Energie Engineering, Sensor Premium (MG International) et Securipool (Securipool International).

Vingt-et-un enfants de moins de six ans sont morts de noyade dans une piscine familiale en 2006, selon les derniers chiffres de l'Institut de veille sanitaire.

leparisien.fr

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